Au nom du Care

Il n’est pas vain de le rappeler, les femmes représentent 91% des aides soignant.e.s, 83% des enseignant.e.s du premier degré, 90% du personnel des Ehpad, 90% des caissier.e.s et 97% des aides à domicile. Des métiers souvent peu reconnus à leur juste valeur, tant sur le plan financier que sociétal, mais dont nous avons pu faire l’expérience de l’aspect essentiel dans la période de crise liée au Covid 19. Est-ce parce que culturellement nous prêtons aux femmes des vertus maternelles et empathiques naturelles ? Le fameux « Care » serait-il génétiquement féminin ? En tout cas, ce sont elles également qui, au sein des foyers, continuent de porter une très large part des tâches ménagères et du suivi de la scolarité. De fortes inégalités de genre que cette pandémie sans précédent a rendu extrêmement flagrantes.

 

Lors du premier confinement, en mars 2020, une fois passée la sidération face à l’annulation de toute activité professionnelle, j’ai réalisé que nous traversions une période inédite et que le rôle du photographe documentaire était de la raconter.
N’ayant vu que quelques brèves sur cet aspect de la crise sanitaire mais aucun reportage, c’est l’angle de ces femmes en première ligne que j’ai choisi d’aborder.

 

Dans des domaines très différents, j’ai suivi Isabelle, Sophie, Kelly, Aude, Manou, Elsa, Marie, Astrid, Stéphanie et Amélie pour faire part de leur quotidien en plein cœur du confinement.

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